Le bruit des pas résonnait dans ma tête, lourd, puissant et pesant. Je ne pouvais pas entendre le bruit des paroles de mes futurs geoliers. Leurs casques comportant surement un système de communication psychique, m'interdisait toute pensées également.
J'était seul et dans cette pénombre préconisant un futur trépas, il n'y avait pas d'échappatoire possible. La prise ne peut demander que la rédemption et la mort. C'est une traque sans fin dont nous ne pourrons sortir vivant. Un jour où l'autre ils nous trouveront tous, mais toutefois j'espère au fond de moi qu'il reussira à obtenir notre pardon éternelle. Même dans notre mort nous ne serons jamais en paix jusqu'à ce jour, immortellement esclave de notre pêché originel, enchainé à notre damnation d'où aucune rédemption ne viendra nous sauver. Toute cette comédie vers laquelle on m'emmène, eux même le savent.
Je relevais un peu la tête, encore agard et abasourdis par ma capture. Mon regard floutté n'avait pas l'assiduité de mon esprit encore vivace. J'apperçus entre-coupé des gouttes de sang qui suintaient de mon visage rendant toute description finalisée et complète une robe de bur. Oui j'allais subir une rédemption damnatrice. Tout ceci car nous n'avions déviées et que depuis ce jour nous avions niés notre propre vie en nous cachant. L'un des notres toutefois pouvait réussir. Nous fondions tous nos espoir en lui.
De notre survie dépendait leur propable excommunication. Seulement ils n'avaient pas conscience du crime qu'ils perpetraient. Rien ne pouvaient les détournés de leurs traques. Comme l'aigle fondant sur la souris, ils m'avaient pris sans qu'un bolt ne fut tirés. Pensant que mon âme pouvait être sauvée contre des renseignements? Quelle naïveté... Croyez t'il vraiment dans leurs dogmes? Dans leurs croyances?
Mais qu'ils qu'ils soient devenus, anges ou démons, nous avions pêchés et les avions damnés. Notre mort ne pourrait changer celà, mais si ils comprenaient que notre vie et notre aide pouvait leurs offrir la victoire suprème.
Nous descendions encore plus dans les entrailles de cette geôle meurtrière. Dans chaque fruit il y a de la pourriture, et la salle où nous nous rendions était le ver qui ternit l'éclat du fruit. Tout celà car nous avions étaient jaloux de nos frères il y a de celà des millénaires...
_"Frère Niesh tir de couverture!!!"
La voix du frère sergent Nialkiel couvrait le vrombissement des moteurs rugissant des thunderhawks qui se poser. Je commençais lentement mais surement à viser et mon désignateur interne m'indiquait les cibles les plus proches et leurs distance. Mon doigts se posa sur la détente et mon bolter lourd commença à se mettre en action. Alors que je me préoccupé des cibles en face de moi, j'entendis dans mon communicateur interne que l'assault avait déjà commencé et qu'ils avaient reussis à atteindre la grande salle. Le duel venait de commencé. Nous n'avions plus d'échappatoire. Avec acharnement mon esprit me força à concentrer mon tir sur les ruines se trouvant près de moi. Chacune de mes balles pouvait transpercer largement l'armure de mes assaillants. Mais à quoi bon? Nous finirions par mourrir tous.
Mais tout ceci était bien finit. Maintenant je me retrouvait devant mon destin. avoir vécu pendant des millénaires caché, connaitre l'un des plus grand secret de l'humanité et finalement mourrir comme ça tué par ses frères... J'espère au moins qu'Asmodaï sera à la hauteur de ce que l'on raconte sur lui.